Je discutais de Seven avec une amie, qui soudain me lâche cette remarque: on ne peut pas AIMER seven, on peut apprécier sa réalisation, son scénario, son ambiance, mais impossible de dire qu'on l'AIME.
C'est vrai qu'il est particulier ce film, atmosphère oppressante, ambiance qui met mal à l'aise, l'horreur des faits divers (notamment le passage où Morgan Freeman raconte qu'un voleur a braqué un gars, et lui a ensuite crevé les yeux).
Même la sempiternelle opposition du vieux flic désabusé au jeune qui n'en veut ne ressemble à rien d'autre. L'un a tout vu, l'autre préfère regarder ailleurs, l'un ne croit en rien, l'autre veut croire pour deux, l'un est seul, l'autre l'est peut-etre plus qu'on ne le croit.
A aucun moment, le nom de la ville où se situe l'action n'est précisée, pour bien montrer que l'horreur est partout, et que chacun puisse se sentir concerné, comme une cible potentielle de la violence aveugle. En effet, qui peut se sentir à l'abri d'un tueur visant des gens ayant à un moment donné de leur existence commis au moins un des 7 péchés capitaux ? Personne ne peut se sentir à l'abri, élément supplémentaire de l'immersion à l'histoire.
L'élément le plus frappant sans doute est l'aboutissement de chaque meurtre, qui part du principe de "qui a péché par l'épée mourra par l'épée". La violence de chaque scène de crime est à la limite du supportable et nous rend voyeur.
Ce film ne pouvait pas se terminer en happy end, c'est un portrait instantané de notre société, et montrer de l'optimisme en ces cas là eut été totalement déplacé.
Alors pourquoi je l'ai vu aussi souvent ?
Je discutais de Seven avec une amie, qui soudain me lâche cette remarque: on ne peut pas AIMER seven, on peut apprécier sa réalisation, son scénario, son ambiance, mais impossible de dire qu'on l'AIME.
C'est vrai qu'il est particulier ce film, atmosphère oppressante, ambiance qui met mal à l'aise, l'horreur des faits divers (notamment le passage où Morgan Freeman raconte qu'un voleur a braqué un gars, et lui a ensuite crevé les yeux).
Même la sempiternelle opposition du vieux flic désabusé au jeune qui n'en veut ne ressemble à rien d'autre. L'un a tout vu, l'autre préfère regarder ailleurs, l'un ne croit en rien, l'autre veut croire pour deux, l'un est seul, l'autre l'est peut-etre plus qu'on ne le croit.
A aucun moment, le nom de la ville où se situe l'action n'est précisée, pour bien montrer que l'horreur est partout, et que chacun puisse se sentir concerné, comme une cible potentielle de la violence aveugle. En effet, qui peut se sentir à l'abri d'un tueur visant des gens ayant à un moment donné de leur existence commis au moins un des 7 péchés capitaux ? Personne ne peut se sentir à l'abri, élément supplémentaire de l'immersion à l'histoire.
L'élément le plus frappant sans doute est l'aboutissement de chaque meurtre, qui part du principe de "qui a péché par l'épée mourra par l'épée". La violence de chaque scène de crime est à la limite du supportable et nous rend voyeur.
Ce film ne pouvait pas se terminer en happy end, c'est un portrait instantané de notre société, et montrer de l'optimisme en ces cas là eut été totalement déplacé.
Alors pourquoi je l'ai vu aussi souvent ?
